Un navire d'observation, des drones renifleurs, des laboratoires mobiles, des microcapteurs : une campagne d'observations intensive se déroule autour du port de Marseille pour mieux connaître la contribution des navires à la pollution de l'air.
Dans le cadre du projet européen SCIPPER, une campagne de mesures se déroule du 6 au 9 juillet à bord d'un bateau situé autour du port de Marseille. L'objectif ? Comparer les émissions des oxydes de soufre et d'autres polluants avec la campagne de mesures qui a été réalisée en 2019, avant la mise en place de la nouvelle réglementation.
![intérieur d'un bateau du projet SCIPPER](/sites/sud/files/styles/large_w1500/public/medias/images/2021-08/scipper2.jpg?itok=FhQGGRIE)
Des drones renifleurs pour contrôler les émissions des navires
Depuis le 1er janvier 2020, une nouvelle réglementation impose à tous les navires du monde de réduire leurs émissions d’oxydes de soufre afin de ne pas dépasser la norme de 0,5%. Pour observer l’impact de cette réglementation, AtmoSud a testé l’utilisation de drones renifleurs dans le cadre du projet européen SCIPPER (Shipping Contributions to Inland Pollutions – Push for the Enforcement of Regulations). Équipés de capteurs électrochimiques, les drones traversent le panache de gaz d’échappement des navires afin d’en analyser la teneur en soufre.
![Vue de drone d'un panache de fumée causé par un navire](/sites/sud/files/styles/large_w1500/public/medias/images/2021-08/scipper%20drone%20navire.jpg?itok=0wGErSrr)